Depuis mon plus jeune âge, une passion ne m'a jamais quitté : celle des animaux.
J'ai d'abord eu des poules naines à l'âge de 5 ans et la joie d'avoir des petits poussins qui ont grandi. Puis à l'âge de 7
ans, après avoir réussi à convaincre mes parents, j'ai eu un chien : un Epagneul breton qui m'a obligé à me séparer de mes
poules car ils ne faisaient pas bon ménage, les poules étant en liberté dans le jardin de mes parents.
Le 26 mai 1999, j'ai acheté, sans l'accord de mes parents, une cage et deux souris que j'ai appelées Fléchette et Sweety. Mes
parents qui n'étaient pas contents ne m'ont heureusement pas obligé à les rendre et ont fini par les aimer. Bien que je les
adorais, je me suis vite lassé de nettoyer leur cage et ce sont mes parents qui s'en sont chargé. Sweety est morte quelques
mois plus tard. Pour éviter de laisser seule Fléchette, nous lui avons acheté une compagne : Noisette qui n'a pas vécu bien
longtemps. Nous avons gardé Fléchette seule pendant plusieurs mois. Elle ne semblait pas s'ennuyer et faisait beaucoup de
sport avec sa roue. Elle a malheureusement été tuée par Bobby, mon chien, un jour où mon père nettoyait la cage.
Les mois ont passé mais pas mon envie d'avoir de nouveau des souris et d'en faire un élevage. Le 4 septembre 2001, deux jours
après la rentrée scolaire, je n'ai plus pu résister et je me suis acheté un couple de souris. Mes parents, que je n'avais
pas mis au courant, ont été catégoriques, ils ne voulaient pas de la cage dans la maison ni s'en occuper. J'ai promis de
m'en occuper et j'ai installé la cage dans un cabanon que mon grand-père avait construit dans le jardin et que mon père a
accepté de débarrasser en partie des affaires qu'il contenait.
J'ai appelé ces deux souris Napoléon et Ajax. Deux jours après, j'ai acheté un deuxième couple et une deuxième cage que
j'ai installée dans le cabanon. J'ai appelé ces deux nouvelles souris : Charles VIII et Anne de Bretagne. Cette fois, je ne
me suis pas lassé de nettoyer les cages et me suis bien occupé de mon élevage. Mais je n'étais pas encore comblé car je
voulais un plus grand élevage. L'ennui, c'est que les cages coûtent cher et que je ne voulais pas épuiser mon argent de
poche. J'ai alors décidé de construire des cages en bois. Mon père voyant les difficultés que je rencontrais avec les
planches que j'avais réunies, m'aida en me fournissant des caisses toutes faites qui contenaient à l'origine des bouteilles
de vin. Il ne me restait plus qu'à faire des ouvertures, y mettre des grilles et installer des charnières et des fermetures.
Jean-Marc, un copain que j'avais connu à l'école primaire, puis perdu de vue et retrouvé récemment accepta de m'aider, tant
et si bien que lui, qui autrefois ne supportait pas la vue d'une souris se mit à les aimer , finit par ne plus craindre de
les prendre dans ses mains et accepta de partager ma passion en devenant mon " associé ".
Ajax fut la première à mettre bas dans notre élevage, malheureusement, elle ne s'occupa pas de ses petits qui moururent. Anne
de Bretagne suivit avec 10 souriceaux 2 gris et blanc et 8 noirs et blanc. Ils vécurent tous.
Ajax connut le triste sort d'être croquée par Bobby, qui entra dans le cabanon un jour que j'avais oublié par inadvertance de
fermer la porte et réussit à ouvrir la cage.
Le 20 octobre 2001, nous allâmes dans une animalerie acheter deux femelles : Jean-Marc acheta une souris blanche albinos
qui appela " Neige " tandis que moi j'achetai une souris noire avec une petite tache blanche sur le ventre, que j'appelais
" Nuitée ".
Nuitée a été isolée dans la 1ère cage que nous avons construite ( et que nous avions appelée " PlayStation " à cause de la
forme de ses fenêtres), afin qu'elle mette bas tranquillement ses petits car elle était pleine. Neige a également été
isolée dans la deuxième cage que nous avions construite et quelques jours après, a mis bas 9 petits dont quelques blancs.
Malheureusement, par manque d'expérience, nous avons séparé les souriceaux trop tôt de leur mère et ils n'ont pas survécu.
Plus tard, j'ai encore acheté 2 autres femelles : " Chantilly "et les quatre petits souriceaux qu'elle venait d'avoir ainsi
que " Jet Set ". Perturbée par le trajet, Chantilly n'a plus voulu allaiter ses petits alors je les ai mis dans la cage de
Nuitée qui les a allaités avec les siens. 2 sur les quatre ont survécu.
Petit à petit l'élevage s'est agrandi pour atteindre 78 souris au maximum. Avec Jean-Marc nous avons construit d'autres
cages, acheté d'autres souris pour éviter des consanguinité et obtenir des souriceaux de nouvelles couleurs. Ce fut le cas
pour la couleur " agouti ".
L'hiver a été une période difficile car il a fallu chauffer le cabanon et donc amener l'électricité depuis la maison de mes
parents. En ce moment, nous laissons encore le chauffage la nuit et la journée nous aérons. Des étagères ont été posées dans
le cabanon pour supporter les cages. Nous avons installé plusieurs lampes, créé des fenêtres supplémentaires pour l'aération
et faire entrer la lumière du jour et même mis un vieux réfrigérateur pour avoir de l'eau fraîche en permanence.
Je vais voir l'élevage tous les jours et avec Jean-Marc nous nettoyons toutes les cages deux fois par semaine : le mardi soir
et le vendredi soir, mais nous passons le plus clair de notre temps libre à nous occuper de notre élevage. Nous n'utilisons
pas des copeaux comme litière, mais pour des raisons d'économie des journaux. Pour les nids, nous découpons des petits
morceaux de papier et des morceaux de tissu et de laine ou de coton.
Nous nourrissons les souris avec du pain sec, des graines de maïs, de tournesol, d'avoine, des croquettes de légume et
veillons à changer leur eau régulièrement. L'eau est mise dans des petits pots en verre type crèmes dessert.
Pour leur amusement, nous mettons dans les cages des rouleaux de carton qui ont servi pour enrouler du papier hygiénique ou
du papier essuie-tout.
Cet été, nous avons le projet d'isoler le cabanon et de carreler le sol pour améliorer le confort.
Nous allons également installer un ventilateur car nous avons peur que la température monte trop.
Ma mère m'a offert un livre très bien fait sur les souris et j'ai beaucoup appris sur les rongeurs en surfant sur le Web
(autre de mes passions).
Je ne voudrais pas terminer ce petit historique de mon élevage sans remercier mes parents et ma famille en général pour leur
aide bienveillante même s'ils n'ont pas vraiment toujours compris et approuvé ma passion. Je remercie également Jean-Marc
pour l'aide qu'il m'apporte et sans qui j'aurais eu du mal à réaliser mon rêve car je peux, entre autre, compter sur lui
pour s'occuper de l'élevage lorsque je ne suis pas là. Je remercie également Madame SALIBA, mon professeur d'allemand de
4ème et de 3ème et amie de mes parents qui m'a donné deux cages et des accessoires, ainsi que Monsieur BILLARD mon
professeur de productique textile qui m'a donné de morceaux de tissu pour les nids de mes souris et des cônes pour leur
amusement
 
Ca y est nous avons acheté le ventilateur et les travaux du cabanons sont presque terminé. Il ne reste plus qu'à poser le carrelage, heureusement mon père et mon grand père sont là pour m'aider.
Mais avant d'arriver à ce stade il a fallut changer toutes les cages en bois par des cages en plastique pour une meilleur hygiène, mais ausssi des heures de travail car nous avons tout fait nous-même. En partant de la fabrication des cages à l'isolation en passant par la dale de ciment.
Mine de rien ça aura été un sacré bouleau c'est pour ça que j'ai pas eu beaucoup de temps à consacré au site. Voilà les photos des travaux! et admirez le travail!
Les travaux du cabanon sont terminés à présent. Vous pouvez admirer le travail. Sinon j'ai diminué mon élevage de souris à 4 trios (2 femmelles et 1 mâles)
alors qu'il y en avait 14. Celà va me permettre d'élever aussi 2 autres couples de gerbilles (3 au total) ainsi qu'un troisième couple de ratet enfin si je
me trouve une grande cage un couple d'octodons. Voilà ça va en faire du monde surtout que je vais surement racheter des souris reproducteurs albinos.